Lettre au Père Noël

 

Salut, Barbu ! Vous permettez que je te tutoie ? Il y a déjà quelques temps que voulait t’écrire. Juste pour te dire que mon foie ne te remercie pas, même si chaque année je me promets de faire gaffe. C’est vrai que Noël, c’est la seule occasion de l’année de se gaver de trucs chers, de biscuits, de chlèque et de boire ce truc qui fait roter. Et dire qu’on remet ça une semaine après !

Comme tu l’as lu dans ton grand livre, t’as remarqué que j’ai été sage, enfin que je me calme un peu au niveau des conneries, ça vaut bien petit cadeau, non ? Comme t’es trop gros pour passer par la cheminée, tu peux déposer les clés de la Ferrari dans ma boîte aux lettres. Je te préviens aussi que si tu ne réponds pas à mon vœu, j’ai ton renne en otage. Si tu veux le revoir vivant tu déposeras l’équivalent du prix de la bagnole dans une valise, en coupure de cent francs usagés au pied du sapin. Capiche ?

Mais j’aurais aussi autre chose à te demander. Par exemple, si tu pouvais intercéder auprès des autres barbus, ceux qui sont bien moins sympas que toi et qui ne respectent rien. Oh, je sais, tu me répondras que vous n’avez pas le même patron. Mais essaye quand même d’en parler à un de tes collègues ayatollah, il doit bien y en avoir un qui devrait t’écouter, vous vous ressemblez un peu quand même.

Allez, je compte et crois encore en toi.

 

Clodo